Retour sur l’affaire du faux Starbucks à Oran en Algérie : Les risques d’une copie illégale

L’ouverture d’un faux Starbucks à Oran a déclenché un véritable buzz sur les réseaux sociaux, mais derrière cette opération de façade se cache une prise de risque majeure.
L’affaire du faux Starbucks à Oran a fait grand bruit sur les réseaux sociaux, mais au-delà du buzz, elle met en lumière les risques graves liés à la contrefaçon de franchise. En Algérie, les propriétaires de l'établissement ont pris un pari risqué en reproduisant illégalement l’image de la célèbre marque américaine, sans l’accord officiel de Starbucks. Cette fraude expose non seulement à des sanctions pénales sévères – jusqu'à un an de prison et une amende pouvant atteindre 13 800 euros – mais également à une absence totale de transmission du savoir-faire authentique, élément clé d’une véritable franchise.
Les copies illégales, comme celle d’Oran, ne bénéficient pas de l’expertise opérationnelle ni des standards de qualité rigoureusement établis par les franchises officielles. Cela entraîne non seulement un risque financier pour le faux exploitant, mais aussi une expérience médiocre pour les consommateurs, qui ne reçoivent pas les produits et services qui font la réputation de l'enseigne. La situation souligne une fois de plus l'importance de s'implanter légalement et de respecter les processus de franchise pour garantir une croissance durable et authentique.